lundi 23 mars 2009

La collection de littérature expérimentale et de poésie « Les Grands Soirs » éditée par Les Petits Matins est adossée à la maison d’édition Le Tigre bleu laquelle procède à la novellisation du feuilleton Plus belle la vie.Jérôme Mauche, le directeur de cette collection procédera à une présentation de cette collection avant de laisser la parole à plusieurs des auteurs qui la composent, Joseph Mouton, Mathieu Larnaudie et Nicolas Rollet. http://www.youtube.com/watch?v=aOuTGUosMIs&feature=rec-HM-r2
Extraits :
[...]Par la suite, la Blonde Mainardi bénéficiera à la saison 2 d’une résidence au cipM, d’ailleurs en butte à l’hostilité de la municipalité, souhaitant récupérer les somptueux locaux de la Vieille-Charité. Débarquera de Nice le ténébreux Joseph Mouton, au passé tumultueux, bout-en train bohême qui dissimule derrière une bonne humeur généralisée un mal-être et une sévère dépendance aux cachets d’aspirine.C’est d’ailleurs le fin Mouton qui apprend à Ninon l’incroyable vérité au bout de quelques épisodes, à savoir que son père véritable n’est autre qu’Éric Suchère (d’ailleurs, ils ont le même prénom), tenancier au grand coeur du Bar Le Mistral, incontournable rendez-vous poétique, et pivot central du feuilleton. Ce qui n’empêche pas cet Éric Suchère d’entretenir de son côté de sombres relations avec son pseudo-neveu Nicolas Rollet, le faisant travailler dur, sans trop le déclarer, derrière le comptoir, sous le fallacieux prétexte d’ethnographie participative afin qu’il avance sa thèse. Mais déjà les maladresses de ce dernier ne sont pas sans mécontenter quelques typiques consommateurs, notamment le pittoresque Jacques Barbaut, méridional au savoureux accent de Béthune, sans cesse de retour de l’Ouverture de la pêche.On sympathisera aussi avec le brillant Mathieu Larnaudie, dont progressivement néanmoins on apprendra les liens occultes avec la franc-maçonnerie esthétique du groupuscule Inculte, dont les ramifications ne sont pas sans mener jusqu’à Strangulation, Gallimard, 2008, et à ce même complot de destruction de la ville de Marseille. Heureusement comme l’avait prévu Jean Echenoz dans Nous trois un tremblement de terre doublé d’un tsunami (on est toujours à l’écoute de ce qui se passe dans l’actualité) ravage à point nommé le Mistral. Que deviendra alors le pauvre Ninon Houser, s’il réchappe des décombres ? Rencontrera-t-il enfin l’amour ? Et encore vous ! »
Jérôme Mauche, Des Grands soirs au Petits matins, ou Plus belle la poésie, extrait du ' ' ' Cahier du Refuge 177 ' ' ', mars 2009.
in le ' ' ' Cahier du Refuge ' ' ' 177.

centre international de poésie Marseille

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