jeudi 17 septembre 2009

jeudi 10 septembre 2009

mardi 8 septembre 2009

La promenade



Chant guttural dans la solitude de la forêt
Bramée amoureuse
Et geste simple en mouvement de marche,
Danse lente /
douche de la rosée matinale.
Frissons et découverte des lieux secrets.

Les amants s’éveillent.
Elle et lui.
S’animent les mains, les bras, les jambes,
Les doigts parcourent le dos – douceur d’une fusion savante des pieds –
visages au regard extatique
lèvres de pâle incarnat.
Sexes en pulsations.

L’âme est blottie dans son nid de chair et de sang.


Chuchotements
Soupirs
Chants discrets rythmant l’étreinte.


Les deux formes humaines
Nées de l’argile
Pétrie,
Sculptée jour et nuit par les doigts du créateur,
Formes dans l’harmonie d’un univers de mystère.
Les deux s’animent,
Vivent le cœur battant,
Organes complexes enveloppés de muscles,
Statue souriante
Enigmatique.

Ainsi vivent les corps.

dimanche 30 août 2009

Texte de Deepak Chopra

Nous sommes des voyageurs sur le chemin du cosmique, des poussières d'étoiles roulant et dansant éternellement dans les remous et les tourbillons de l'infini. La vie est éternelle mais les expressions de la vie sont éphémères , momentanées, transitoires. Gautama Bouddha, le fondateur du Bouddhisme a dit un jour :"Cette existence est aussi éphémère qu'un nuage d'automne. Assister à la naissance et à la mort des êtres est comme regarder les mouvements d'une danse.""Une vie est un éclair dans le ciel, elle court comme le torrent dévale une montagne escarpée. Nous nous arrêtons un instant pour nous rencontrer ,nous regarder , nous aimer , partager .Ce moment est précieux mais il est passager. C'est une parenthèse dans l'éternité. Si nous le partageons avec attention et amour , le cœur lumineux , nous créerons l'abondance et la joie les uns pour les autres. Alors , ce moment aura été digne d'être vécu ."Deepak Chopra
Publié par ipapy le vendredi, août 28, 2009 5 commentaires
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mercredi 26 août 2009

dimanche 9 août 2009

Contribution de Jo Carret


Rôle de l’art … et théâtre de l’Opprimé 6 août 2009 L’hypothèse communiste - interview d’Alain Badiou par Pierre Gaultier dans « le grand soir , journal militant d’information alternative ». Alain BADIOU Professeur émérite de philosophie à l’École Nationale Supérieure, Alain Badiou a longtemps été plus populaire à l’étranger – et surtout aux Etats-Unis – qu’en France... jusqu’à la sortie, en 2007, de son essai: De quoi Sarkozy est-il le nom ? Considérable succès en librairie, ce recueil de textes lumineux et d’une grande hauteur de vue historique examine la situation politique immédiatement avant et après la présidentielle de 2002, critique la démocratie électorale (un choix fallacieux, une "désorientation organisée qui donne les mains libres au personnel de l’Etat") et analyse les différents traits d’un "transcendantal pétainiste" de la France, dont relèverait Sarkozy. En conclusion, Badiou rappelle le sens premier de l’hypothèse (ou Idée) communiste : "En tant qu’Idée pure de l’égalité, l’hypothèse communiste existe à l’état pratique depuis sans doute les débuts de l’existence de l’Etat. Dès que l’action des masses s’oppose, au nom de la justice égalitaire, à la coercition de l’Etat, on voit apparaître des rudiments ou des fragments de l’hypothèse communiste (...). Les révoltes populaires, par exemple celle des esclaves sous la direction de Spartacus, ou celle des paysans allemands sous la direction de Thomas Münzer, sont des exemples de cette existence pratique des "invariants communistes"". Quel pourrait être le rôle de l’art, aujourd’hui, dans cette "renaissance espérée de l’Idée communiste" ? Comme je le soutiens (notamment dans Circonstances 2), la difficulté aujourd’hui ne réside pas dans les formes de la critique, mais dans son dépassement affirmatif. C’est de l’Idée créatrice que nous avons besoin, non du spectacle désolant de l’oppression, lequel communique avec une pénible idéologie victimaire. Je suis, pour utiliser mon vocabulaire, un "affirmationiste". L’art contemporain doit faire voir affirmativement la possibilité de l’émancipation, laquelle ne réside jamais dans le simple constat de l’oppression, même fait du point de vue des opprimés. C’est ce qu’il y avait de juste, il faut le dire, dans certains aspects "héroïques" du réalisme socialiste. Le relais, pour l’instant, n’est pas pris. La critique occupe tout l’espace. Nous avons besoin d’une critique de la critique. …//… Selon Augusto Boal, dramaturge et homme politique brésilien, le "système tragique coercitif" d’Aristote, omniprésent au théâtre et au cinéma, participe au maintien de l’ordre établi. En effet, par la catharsis, il purge les spectateurs des pulsions socialement nuisibles. Vous qui avez écrit des pièces de théâtre et consacré de nombreux textes au cinéma, êtes-vous d’accord avec Boal ? Je n’ai jamais considéré que la théorie d’Aristote sur la catharsis soit bien fondée. L’effet artistique, dans son essence, est un effet d’incorporation à l’Idée, Idée qui, au théâtre, est symbolisée dans l’instant des corps-langages, et qui, au cinéma, est de l’ordre de la visitation dans l’image. Tout dépend donc en dernier ressort de la nature subjective de l’Idée, de son rapport à la conjoncture, du type de division qu’elle instruit dans le public. On sait parfaitement qu’un cinéma de forme tout à fait classique, comme celui de Chaplin, produit globalement des effets progressistes, ou peut les produire, tandis que des performances "participatives" n’y parviennent pas. Pourquoi ? Parce qu’il est impossible de légiférer sur le rapport entre art et politique d’un point de vue uniquement formel. Sur ce point, les avant-gardes n’ont pas eu plus de succès que le "réalisme socialiste" stalinien. Détruire les vieilles formes ne conduit pas nécessairement à des résultats politiquement utiles, mais remplir ces vieilles formes avec des contenus révolutionnaires peut tout aussi bien n’être qu’une rhétorique d’Etat. Toute la question est de savoir par où passe, dans un contexte politique et esthétique donné, la puissance de l’Idée, sa capacité à changer, au moins un peu, les individus. Et cela ne peut être décidé unilatéralement, ni du point de vue des formes artistiques, ni du point de vue des exigences politiques. On est à un croisement de deux procédures de vérité distinctes, et il n’y a pas de méta-discours qui puisse organiser ces croisements. Il faut expérimenter, et réagir selon les effets. Que pensez-vous justement du "théâtre de l’opprimé", participatif, qu’a théorisé et pratiqué Augusto Boal ? Il a de grands mérites, mais il ne dépasse pas la critique, la (re)présentation populaire de l’oppression, le cri de la révolte. Pourtant, il ne se limite pas à un simple constat dénonciateur : il se donne pour objectif d’entraîner le spectateur/acteur à affronter les situations d’oppression. La politique ne consiste pas à "affronter les situations d’oppression". Elle consiste à faire valoir, dans une situation déterminée, et de façon organisée, la force de quelques principes opposés à ceux qui dominent en général l’esprit des individus. Dans ce que j’en connais (et encore une fois, je soutiens ce théâtre, et je suis bien loin d’en connaître toutes les manifestations), le Théâtre de l’opprimé est encore très pris dans l’idée que la politique commence par la révolte sociale contre l’oppression, économique principalement, et ses dérivés. Ce marxisme classique est sympathique, mais obsolète. Nous savons aujourd’hui que la politique va des principes aux situations, et non du "social" à l’Etat par l’intermédiaire de la révolution, comme la doctrine classique le croyait. Il est de ce fait tout à fait possible qu’une comédie de Molière ait plus d’emprise politique positive sur un spectateur passif qu’un sketch "en situation" et participatif sur son public, généralement du reste convaincu d’avance.
Publié par cazalschristian à l'adresse 8/08/2009 10:01:00 AM 0 commentaires
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vendredi 7 août 2009

lundi 23 mars 2009

Affiche du C.I.P.M


La collection de littérature expérimentale et de poésie « Les Grands Soirs » éditée par Les Petits Matins est adossée à la maison d’édition Le Tigre bleu laquelle procède à la novellisation du feuilleton Plus belle la vie.Jérôme Mauche, le directeur de cette collection procédera à une présentation de cette collection avant de laisser la parole à plusieurs des auteurs qui la composent, Joseph Mouton, Mathieu Larnaudie et Nicolas Rollet. http://www.youtube.com/watch?v=aOuTGUosMIs&feature=rec-HM-r2
Extraits :
[...]Par la suite, la Blonde Mainardi bénéficiera à la saison 2 d’une résidence au cipM, d’ailleurs en butte à l’hostilité de la municipalité, souhaitant récupérer les somptueux locaux de la Vieille-Charité. Débarquera de Nice le ténébreux Joseph Mouton, au passé tumultueux, bout-en train bohême qui dissimule derrière une bonne humeur généralisée un mal-être et une sévère dépendance aux cachets d’aspirine.C’est d’ailleurs le fin Mouton qui apprend à Ninon l’incroyable vérité au bout de quelques épisodes, à savoir que son père véritable n’est autre qu’Éric Suchère (d’ailleurs, ils ont le même prénom), tenancier au grand coeur du Bar Le Mistral, incontournable rendez-vous poétique, et pivot central du feuilleton. Ce qui n’empêche pas cet Éric Suchère d’entretenir de son côté de sombres relations avec son pseudo-neveu Nicolas Rollet, le faisant travailler dur, sans trop le déclarer, derrière le comptoir, sous le fallacieux prétexte d’ethnographie participative afin qu’il avance sa thèse. Mais déjà les maladresses de ce dernier ne sont pas sans mécontenter quelques typiques consommateurs, notamment le pittoresque Jacques Barbaut, méridional au savoureux accent de Béthune, sans cesse de retour de l’Ouverture de la pêche.On sympathisera aussi avec le brillant Mathieu Larnaudie, dont progressivement néanmoins on apprendra les liens occultes avec la franc-maçonnerie esthétique du groupuscule Inculte, dont les ramifications ne sont pas sans mener jusqu’à Strangulation, Gallimard, 2008, et à ce même complot de destruction de la ville de Marseille. Heureusement comme l’avait prévu Jean Echenoz dans Nous trois un tremblement de terre doublé d’un tsunami (on est toujours à l’écoute de ce qui se passe dans l’actualité) ravage à point nommé le Mistral. Que deviendra alors le pauvre Ninon Houser, s’il réchappe des décombres ? Rencontrera-t-il enfin l’amour ? Et encore vous ! »
Jérôme Mauche, Des Grands soirs au Petits matins, ou Plus belle la poésie, extrait du ' ' ' Cahier du Refuge 177 ' ' ', mars 2009.
in le ' ' ' Cahier du Refuge ' ' ' 177.

centre international de poésie Marseille

vendredi 30 janvier 2009

Texte de Jo Carret Tareck








Les fentes sur les briques de terre crue renvoient aux rides qu'avaient au coin des yeux ces hommes qui au désert habitaient les cols et les hauts plateaux... Les années qui passaient sur les unes et sur les autres rendaient le passé vain et l'avenir sans promesse de mouvement.








Réponse au conte Boribana.

Texte de Jo Carret- Tareck


lundi 19 janvier 2009

Dans le regard du chat / Erôs & Thanatos


Shalimar.

Qui fleure le rahjastan , le désert la beauté du pelage, sa douceur,le velours de la peau que l'on caresse.

Et son regard... Son oeil oriental son " bel oeil".

Dans ce regard Erôs nous transperce et c'est une flèche d'or qui pénètre en nous, éveille nos sens, fait vibrer chaque parcelle de notre corps, s'empare de notre fragilité d'être humain.

D'un bond Thanatos peut nous étrangler, ouvrir notre gorge, ainsi rependre notre vie si fragile dans une flaque de sang,et pour toute fin le supplice du garrot.