La mare aux nymphes
L’enfant nu de la Forêt.
Il aimait patauger
Du bout des pieds déplacer la vase
Troubler la limpidité de l’eau
Faire fuir les animalcules qui peuplaient la salade aquatique
Chevelure des nymphes
Sous le regard lointain d’Ophélie.
Comme il disait
L’eau il aimait y mettre ses mains
La frapper car elle rejaillissait en mille gouttelettes
Mordorées dans la douceur du soleil filtré par les arbres immenses du domaine
Il lui semblait qu’elle donnait cette force
ET PUIS ELLE SENTAIT BON.
Il y avait de l’énergie
dans cet élément,
une énergie transmise à son petit corps de lutin
et qui montait en lui en fraîcheur bienfaisante.
Un peu plus haut
Dans l’amoncellement essoufflé des rochers : la cascade.
Maigre ruissellement de l’eau
Chuintement discret
Mais la puissance est là
La force de vie
Est apportée à cette mare
Et le cheminement de la vie jusqu’à l’évaporation,
Le déluge
Les fleuves qui parcourent le monde
Les immenses glaciers des montagnes élevées.
BUDDHA SOURIT A L’ENFANT.
Un buddha bienfaisant
Montre l’étendue du parc.
Le lieu énergétique de ce lieu de paix :
Un immense phallus de roche .
©cazalschristian2011
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire