vendredi 10 juin 2011

A jorge Semprun

"Ton sourire, Dolores.
" Tu sonrisa, Dolores.
                                    J'en garde souvenir.
                             Yo me acuerdo.
C'était par une fraîche après-midi de mars loin du pays.
Era una tarde tibia de marzo en el destierro.
Dormaient encore dans la sève les rumeurs
Dormían en la savia los rumores
de milliers de feuilles vertes et le bouton
de miles de hojas verdes y las flores
dans l'éclatement de la floraison
en la profundidad de los capullos preparaban
disparaissait. La terre nourricière
su negación airosa. La madre tierra
bouillonnait de tous les renouveaux d'hier.
hervía en el proceso de antiguos renaceres.
Dans cet antique combat de l'ancien et du nouveau,
De lo viero y lo nuevo en la contienda,
présage ténu de victoire, un arbrisseau
frágil presagio victorioso, un árbol
annonçait des lendemains de gloire
anunciaba porvenires de gloria
parmi les derniers râles du triste hiver à l'agonie... "
frente a los estertores del triste invierno agónico..."



traduction Claude et Carmen Dura

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